forma [01] Pauline Lavogez, "Ni regret ni oubli"

Biographies :

ARTISTE

Pauline Lavogez (1991, vit et travaille à Montpellier) est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2015 et suit actuellement un Master en recherche chorégraphique à l’Institut Chorégraphique International, CCN, Montpellier. Sa pratique artistique interroge le sensible sous toutes ses formes à travers des pièces hybrides au sein desquelles processus performatif et vidéo sont intimement liés.

Pauline Lavogez explore les promesses du corps, entre attrait et domination. De la complexité d’être ensemble ou de se détacher de l’autre, elle performe, met en image les rapprochements, frottements et mouvements des corps, souvent nus, désirés et désirants de se réinventer. En milieu urbain ou naturel, oscillant entre lenteur et violence, l’artiste capte des souvenirs intimes ainsi que des gestes qui nous échappent malgré nous.

Des expositions personnelles lui ont été consacrées à la galerie Mélanie Rio (Nantes) et au Wonder/Zénith (Nanterre) en 2020, à la Galerie du Crous en 2018 et à l’ENSBA (Paris) en 2015. En 2011, elle est lauréate du Prix Icart, en 2013 du Prix Thaddaeus Ropac / Amis des Beaux-Arts de Paris et du Prix Demandolx- Dedons / Amis des Beaux-Arts de Paris. En 2020, elle est finaliste des Talents Contemporains Fondation Schneider et lauréate du prix Host Call (Nantes).

CURATRICES

Après une classe préparatoire littéraire et une licence en esthétique à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, Camille Velluet obtient son diplôme à l’École du Louvre en spécialité art contemporain. Au cours de son Master, elle a travaillé pendant deux ans sur l'oeuvre de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige. Elle est également diplômée du M2 Pro “L’art contemporain et son exposition” de Sorbonne-Université. En 2020, elle est l’une des commissaires de l’exposition « Un plus grand lac » aux Magasins généraux (3- 25 octobre 2020) à Pantin réunissant 15 artistes de l’École des Arts Décoratifs et de l’École des Beaux-Arts de Paris. Ses différents stages au Palais de Tokyo, à l’organisation du Salon de Montrouge et plus récemment au FRAC Île-de-France en tant qu’assistante chargée des expositions et des éditions n’ont fait que confirmer son envie de travailler auprès de jeunes artistes et de valoriser la scène émergente. En avril 2020, elle a co- fondé le collectif curatorial emploi fictif.

Après avoir expérimenté la performance dans l’univers de la nuit et de la mode, Maya Vidgrain intègre l’École Nationale Supérieure d’Art de Paris Cergy ou elle reçoit notamment l’enseignement de Carole Boulbès, historienne et critique d’art (auteure du livre « Femmes, attitudes performatives, aux lisières de la performance et de la danse »). Diplômée du DNAP, elle produit son mémoire sous la forme d’un podcast avec l’artiste Lili Reynaud Dewar, abordant le corps comme médium et questionnant les failles de la représentation institutionnelle. Parallèlement à son poste à la Fondation Pernod Ricard, espace pluridisciplinaire dédié à la scène émergente, elle mène plusieurs projets dont le nouveau cycle de performances forma en co-curation avec Camille Velluet.